L’empathie fonctionne comme un simple miroir des émotions d’autrui, la compassion implique un sentiment de bienveillance, avec la volonté d’aider la personne qui souffre.

cette définition de la compassion est très interessante. (issue de l’université de Genève)

Un extrait de l’article disponible ici :

Mais ne faut-il pas un minimum d’empathie pour être sensible à la souffrance d’autrui?

L’empathie initiale est nécessaire pour être touché. Mais ensuite il faut de la compassion pour se protéger des émotions négatives générées par l’empathie. Ce passage de l’empathie à la compassion est utile pour que les gens perçoivent eux-mêmes la différence et soient capables de distinguer un état empathique d’un état compationnel.”

Un thérapeute doit être dans un modèle de compassion, jamais d’empathie, lorsque l’on accompagne, car cela pourrait fausser les processus internes de la personne par un accompagnement basé sur nos ressentis et influencer la méthode de résolution choisie par la personne.

Il ne s’agit à aucun moment d’être dénué de sentiments. Simplement, lors de l’anamnèse, il est important de se placer en observateur, à analyser les processus et les schémas que la personne met en oeuvre, a analyser aussi l’impact des mots sur ses émotions.

Le thérapeute devient un analyste de la structure du problème et à aucun moment un acteur qui projetterai ses peurs ou ses émotions.